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Visualiser et s’entrainer active les mêmes zones du cerveau ! C’est ce que les neuroscientifiques attestent aujourd’hui. La visualisation se révèle ainsi être un outil précieux pour le sportif en quête de performance.

Cette capacité de visualiser est accessible pour chacun d’entre nous. Nous avons tous la capacité de créer des images derrière nos paupières clauses. Ces images mentales peuvent alors constituer des films dont le scénario sera conditionné par la qualité de votre imagination.

Pour nous sportif,  cette technique permet de recréer de façon mentale la compétition préparée ou l’entrainement physique. Notons en revanche que même si cette technique se révèle puissante, elle ne peut toutefois se substituer à l’entrainement physique.

Concernant les phases de récupération, la visualisation vous permettra aussi de vous évader et de laisser votre imagination agir : rêves éveillés, fantasmes, relaxation… tout est permis… profitez-en !

Un peu de méthode ?

Cette technique se dérouler en deux parties :

1- imprégnez-vous de l’environnement :

Commencez par être attentif à l’environnement et détaillez 5 éléments visuels. Passez-les en revue de manière vocale ou mentale.

Pour un tennisman par exemple : «  Je regarde le terrain… et je prends conscience de toutes les nuances de couleurs de ce terrain… maintenant je vois la balle de tennis dans ma main… je regarde sa forme… sa taille… je regarde mon adversaire et la façon dont la lumière se reflète sur le terrain… »

Terminez en nommant l’effet recherché, « Et en voyant tout cela je commence à XXX » XXX étant l’état physique ou émotionnel, l’acquisition d’un nouveau geste, d’un nouveau comportement ou de la technique que vous souhaitez intégrer.

Soyez ensuite attentif à 5 sons présents dans votre expérience sensorielle. Passez-les en revue, un à un de manière vocale ou mentale : « J’entends le son de ma respiration qui devient plus lente et calme… il y a aussi les sons provenant du public qui regarde le match… et celui de mon cœur qui bat de plus en plus calmement… »

À nouveau, liez ces observations auditives à l’effet recherché, qui peut-être ou non celui déjà utilisé avec les observations visuelles.

Faites enfin la même chose avec 5 sensations, externes ou internes, d’ordre physique ou émotionnel :

« Je ressens la température de l’air sur mon visage… il y a aussi les battements de mon cœur… je sens chaque pulsation cardiaque dans ma poitrine… je sens le plaisir d’être sur ce terrain et je sens la sensation de mes pieds sur le sol. »

À nouveau, liez ces observations kinesthésiques à l’effet recherché, qui peut être ou non celui déjà utilisé avec les observations visuelles ou auditives.

2- Visualisez :

Dans cette phase, l’objectif est de tourner votre caméra interne sur vous et de vous observer. Détaillez l’expérience au maximum. Prenez le temps de décomposer chaque geste,  percevez chaque détail du mouvement.

Vous pouvez dans cette expérience vivre ce moment d’une manière synesthésique, c’est-à-dire à travers vos 3 sens conjugués : le visuel, le kinesthésique, l’auditif.

Faites en sorte de ressentir le plaisir de la situation et construisez l’expérience optimale… puis testez vos apprentissages sur le terrain…

Alors ça change ?